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SYNTHESE DE LA RENCONTRE AVEC LES JEUNES,
LE 26 AVRIL 2011 A NKAMBA NOUVELLE JERUSALEM
Le KIMBANGUISME, est l’une
des rares institutions religieuses au monde qui creuse et révèle
le profond mystère des écrits bibliques. Cette
Eglise dont l’expansion n’est plus une légende,
passe par-dessus les lisières de l’entendement
humain, pour se hisser au-delà du réel. Les cantiques
inspirés par la manifestation du Saint-Esprit, sont d’une
intense et saisissante teneur qu’ils dégagent une
évidence lumineuse dans notre conscience, devant ce que
nous appelons : l’insondable
! Ils constituent un atout majeur qui complète l’envoûtant
enseignement de Simon KIMBANGU.
L’essentiel de la rencontre des jeunes avec le Chef
Spirituel ce mardi a été très thématique.
L’ensemble de son adresse s’est centré
autour du mot : PARDON ; mot repris avec ampleur dans deux
cantiques qu’il a essentiellement fait entonner par
le GTKI et la Choreki. Mais auparavant, il a explicité
le rituel de la journée du mardi réservée
aux jeunes, et qui avait été ainsi instaurée
par Papa DIANGIENDA. C’est une journée de formation,
d’enseignement et de sensibilisation spirituelle des
jeunes ; elle se clôture généralement
par une collecte qui permet le financement des travaux d’agriculture
et d’élevage qui se pratiquent à Nkamba.
Cela fait partie de leur contribution au développement
communautaire.
Pour revenir aux cantiques précités, le premier
interprété par le GTKI fait état de la
demande de pardon de Jacob,
envers son frère aîné Esaü.
Il s’y abîme en supplications tout en reconnaissant
qu’il n’a pas su préserver l’essence
spirituelle nimbant le droit d’aînesse qu’il
avait usurpé à l’aide d’une supercherie
; il s’y rend coupable de la déchéance,
de la perdition du cours de l’existence humaine. «
Pardonne-moi mon frère aîné pour tout
le mal que je t’ai fait ». Il s’établit
alors entre les deux concernés, un dialogue outre-tombe
car Esaü répond : «
Je te pardonne mon frère ; mon esclavage touche enfin
à son terme et je vais pouvoir jouir désormais
de jours meilleurs ; tu deviendras bientôt mon serviteur
dans ma maison ».
Le deuxième cantique interprété par
la Choreki est tout aussi percutant. Caïn
s’humilie devant Dieu pour implorer la rémission
du péché d’assassinat perpétré
contre son frère Abel,
car depuis cet acte abominable, il est devenu un éternel
errant sur la terre ; son esprit ne connaît point de
repos. Il invoque la clémence de l’Eternel pour
que son âme trouve enfin un havre de paix : «
Moi Caïn, je me prosterne devant toi, mon Dieu, pour
que tu me pardonnes le crime que j’avais commis en tuant
mon frère Abel… Le châtiment que tu m’avais
infligé a pesé trop lourdement sur ma vie…
Reçois-moi dans ton Royaume par ta profonde miséricorde
».
Un tri sélectif avait démarré, lorsque
Papa DIANGIENDA avait effectué un périple à
Kisangani, en 1988 (année où le GTKI avait été
victime d’un accident de circulation). Et c’est
dans un troisième cantique chanté par le GTKI,
à la demande du Chef Spirituel, qu’un autre dialogue
s’était instauré entre satan et Papa DIANGIENDA.
Le démon, essoufflé, affaibli, avait abdiqué
en abandonnant toute charge de combat en avouant piteusement
: « Mon règne
tire à sa fin, la force de ma combativité s’amenuise
; le moment est enfin venu où je souhaite que nous
nous séparions. Toi, Papa Mfumu’anlongo, continue
à veiller sur tes chrétiens car moi, je m’apprête
à périr avec tous les miens qui sont devenus
mes adeptes ; que chacun de nous récupère ses
fidèles ».
Ce à quoi Papa DIANGIENDA
avait rétorqué :
« Certes, tu me proposes une scission entre nos serviteurs
respectifs, eh bien, récupère donc ceux que
tu as marqué de ton sceau et retourne avec eux en enfer
où tu es le maître régnant. Par contre,
ceux qui portent mon empreinte seront sauvés ».
En ce moment, nombreux reviennent au sein de l’Eglise
parce qu’ils craignent de rôtir dans la fournaise
de l’enfer. En outre, le Chef Spirituel n’accorde
aucune importance à présent, aux opiniâtres
qui ont l’outrecuidance de croire qu’ils peuvent
encore retarder la marche vers l’accomplissement des
desseins que LUI, est venu finaliser et concrétiser
en ce monde. Rien ne l’arrêtera plus car pour
lui, il n’est plus question de reculer l’échéance
de la libération définitive du monde qui ploie
encore, hélas, l’échine sous le joug de
satan.
BOUKOU Hélène
Gisèle
Responsable de la Preski - Paroisse de
Rennes
Rennes, 12 juillet 2011
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