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DANS LE CIEL DE MBANZA-NGUNGU
La localité de Mbanza-Ngungu (ex Thysville), située
à 154 kms de Kinshasa, fut le théâtre où
se joua, du 21 Septembre 1921 au 3 Octobre 1921, la pièce
la plus mélodramatique qui soit. Sous l’ère
coloniale, le Conseil de Guerre Militaire de Thysville intenta
contre Simon KIMBANGU, un procès dépourvu de toute
déontologie juridique ; il fut truffé de nombreux
vices de procédure. L’Illustre accusé avait
été, en ce temps-là, l’homme à
abattre, pour avoir osé être l’auteur de
l’éveil spirituel de l’homme noir.
En effet, il bouscula toutes les règles établies
par les missionnaires qui virent poindre sous un ciel devenu
soudain menaçant pour eux, le cataclysme de leur pouvoir
despotique. L’homme traqué désarçonna,
avec une assurance que seul le Créateur du monde peut
faire montre, l’équilibre mental de ceux qui
avaient acquis la certitude qu’ils étaient passés
maîtres dans l’art de la domination. Il arracha
une à une, les épines de la servilité
de la race noire pour inoculer à celle-ci, et à
petites doses, la pureté de sa science suprême
et salutaire.
Voilà pourquoi, devenu danger public troublant profondément
les desseins calculateurs des colonisateurs, il fut la cible
à viser avec mille précautions pour le neutraliser
définitivement.
L’enchaînement des événements qui
s’ensuivit à cette époque-là, ne
refit surface que quatre vingt dix ans plus tard, pour aboutir
au dénouement dont nous avons été tout
récemment les spectateurs placés aux premières
loges pour assister à la confrontation de deux tribunaux
militaires de guerre situés, l’un dans le passé,
et l’autre dans le présent.
Le rétablissement de la vérité déchargeant
KIMBANGU de toutes les infamies, de toutes les diffamations
a été proclamé par la justice souveraine
de la cour militaire de Kinshasa (RDC). Puis, pour terminer
son parcours, elle a procédé à la remise
des décrets officiels à Mbanza-Ngungu, le 3
Octobre 2011. Pourquoi dans cette localité précisément
? Tout est signe de symbole parce que c’est là
que fut prononcée la sentence de la condamnation à
mort, et par voie de conséquence, c’est là
justement que la justice réparatrice du tribunal de
guerre de Kinshasa devait mettre le point final au très
lourd dossier qui lui avait été donné
à instruire.
Soulignons que durant le culte qui s’est déroulé
à Mbanza-Ngungu ce jour-là, il y a eu une intervention
très remarquée du collectif des Chefs coutumiers
qui, dans un rituel bien orchestré a fait ressurgir
la tradition ancestrale. Son représentant, avec une
éloquence captivante a scandé dans son discours,
avec une voix sûre et nette, que le Pouvoir de régir
le monde revenait de droit au Chef Spirituel, son Eminence
Simon KIMBANGU KIANGANI ; que l’assentiment des ancêtres
lui donnait pleine autorité à présider
aux destinées de l’humanité…
A ce stade du développement de notre thème,
nous aimerions éveiller l’intérêt
des lecteurs sur un point culminant, un point capital qui
n’a sans doute pas été saisi dans sa plus
haute portée spirituelle. Depuis la conférence
internationale sur Simon KIMBANGU, jusqu’à l’apogée
de l’histoire ayant conduit à Mbanza-Ngungu,
il convient de graver dans nos mémoires, ce constat
formel : KIMBANGU n’a jamais été vaincu,
même par-delà la mort ! Son omnipotence a été
décortiquée, épluchée, et reconnue,
lors de toutes les assises de la conférence qui se
sont tenues en son NOM. Mais ce que nous voulons spécialement
faire remarquer, est que lors de ces assises, il
était là ! Il était bien présent,
non pas dans sa forme céleste, mais dans son enveloppe
terrestre : Simon KIMBANGU KIANGANI. Il
était là, à Mbanza-Ngungu, pour
recevoir en mains propres, les décrets l’innocentant
à tout jamais, à la face du monde. Au lieu du
traditionnel et sempiternel pagne dans lequel nous l’avons
toujours vu vêtu sur les photos, les dessins ou les
images, KIMBANGU de 1921 était
là, mais il portait ce jour-là, un costume
! Il était là et il a parlé au monde
dans la plus grande simplicité qui l’a toujours
caractérisé ; nous résumons son propos
: « … dans le ciel, un signe emblématique
est apparu, signe qui signifie que tout ce qui a été
mis en œuvre en vue de la réhabilitation de Papa
Simon KIMBANGU a été hautement agréé
dans le sanctuaire des Saints et que tous les rapports soumis
à leur attention ont été divinement pris
en compte ».
Dans le ciel de Mbanza-Ngungu, la majorité de ceux
qui étaient présents, à cette fameuse
date du 3 Octobre 2011, ont vu le phénomène
qui s’est opéré dans le firmament. Sur
les différentes prises de vues photographiques qui
ont été à notre portée, nous avons
notamment remarqué sur la première, que le soleil
dans son éclat était recouvert d’une nébulosité
teintée de gris et de bleu et que le tout était
englobé dans une sphère dont les bords étaient
colorés de perceptibles mais pâles couleurs de
l’arc-en-ciel.
Sous un autre angle, nous avons vu, à travers les branchages
d’un arbre, une boule éclatante de lumière
dans un ciel bleu, auréolée de visibles lueurs
irisées de l’arc-en-ciel.
Dans le ciel de Mbanza-Ngungu, KIMBANGU avait imprimé
le sceau de sa gloire. Ce symbole intense de la manifestation
de sa bonté miséricordieuse a attesté que
c’est aussi son PARDON qu’il a accordé à
l’humanité qui n’a pas cru en lui et qui
l’a plutôt persécuté ; il a pardonné
à tous ces ennemis, ces bourreaux, ces tortionnaires
qui se sont tous acharnés sur lui ; et par-dessus tout,
il a pardonné à chacun de nous. Il nous appartient
désormais de veiller très précieusement
à ce sublime don du pardon qu’il nous a offert,
le 3 Octobre 2011.
BOUKOU Hélène
Gisèle
Presse Kimbanguiste - Paroisse de Rennes
Rennes, le 19 décembre 2011 |
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