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                   La Cité 
                  résidentielle de Nkendolo  
                    
                   
                    Préambule 
                   
                  « De son vivant, Simon Kimbangu 
                  avait compris que les évènements qui venaient 
                  de le placer au centre de l’actualité devaient 
                  être racontés par les Kimbanguistes, si l’on 
                  voulait en maintenir l’intégrité ». 
                  (L’Histoire du Kimbanguisme « H.K. », p.7) 
                  C’est pourquoi, S.E. Diangienda Kuntima nous interpelle 
                  : « L’histoire du Kimbanguisme est riche et complexe; 
                  il revient aux spécialistes de compléter le récit, 
                  maintenant que les archives Kimbanguistes vont livrer leur secret 
                  »(H.K., p.8-9) 
                  Enfin, Papa Diangienda Kuntima attirait souvent notre attention 
                  pour dire que « les Kimbanguistes que nous sommes devons 
                  beaucoup apprendre sur Papa Simon Kimbangu et toute son œuvre 
                  afin que nous écrivions l’histoire du Kimbanguisme 
                  car nous en sommes et serons les seuls vrais témoins 
                  » (www.kimbanguisme.net) 
                    
                  C’est dans ce cadre que nous allons ci-dessous présenter 
                  en bref l’historique de la cité de Nkendolo, à 
                  Nkamba Nouvelle Jérusalem. Située sur l’une 
                  des collines voisines à Ngombe Kinsuka, la cité 
                  de Nkendolo est l’une des communautés de base qui 
                  entourent la cité sainte de Nkamba Jérusalem. 
                  Ces communautés de base sont : Weno, Camp- Fuma, Camp-Maçons, 
                  Camp-Professeurs, le Collège Kisolokele Lukelo Charles, 
                  Mi N’tinu (La Maison des rois), Kipaku, Ngombe-Kinsuka 
                  et Nkendolo. Chacune des ces communautés de base possède 
                  une histoire riche d’évènements. Nkendolo 
                  a une histoire passionnante, liée aux évènements 
                  du 6 juin 1921 à Nkamba Jérusalem et à 
                  la prophétie de Papa Simon Kimbangu sur le retour des 
                  Africains-Américains en Afrique. 
                   
                  Papa Simon Kimbangu à 
                  Nkendolo, le 6 juin 1921 
                   
                  Tout commence avec l’appel 
                  du Christ qui demanda fermement à Papa Simon Kimbangu 
                  de continuer son œuvre. Le 6 avril 1921 le puissant ministère 
                  de Papa Simon Kimbangu démarra de manière forte 
                  par la guérison miraculeuse de l’agonisante Nkiantondo 
                  à Ngombe Kinsuka.  
                  Durant son ministère, Papa Simon Kimbangu avait guéri 
                  toutes sortes de maladies au nom de Jésus Christ; il 
                  a rendu la vue aux aveugles, l’audition aux sourds, la 
                  voix aux muets, fait marcher les paralytiques, calmé 
                  et guéri les fous, ressuscité les morts.  
                  Le cas de résurrection spectaculaire fut celui d’une 
                  jeune fille appelée Dina, d’environs 15 ans, morte 
                  dans le village de Tumba, depuis trois jours. Devant le corps 
                  de la jeune fille, Papa Simon Kimbangu à travers sa prière 
                  s’écria: « Dina, au nom de Jésus-Christ, 
                  ressuscite ».(H.K., p.33). Le corps déjà 
                  en décomposition très avancée revint à 
                  la vie, comme celui de Lazare ressuscité par Jésus 
                  Christ. Dina ouvrit les yeux et se leva aussitôt. C’était 
                  l’explosion de joie. Dina a vécu longtemps après, 
                  s’était mariée et a eu des enfants, encore 
                  en vie au Congo Kinshasa. 
                   
                  L’œuvre et les actions de Papa Simon Kimbangu furent 
                  très puissantes. Ses contemporains avaient peur, le pouvoir 
                  colonial belge tremblait dans son fort intérieur. Et 
                  pourtant, Papa Simon Kimbangu prêchait l’amour, 
                  le respect des lois divines, le travail bien fait, la paix, 
                  la non violence permanente, la justice, l’égalité 
                  des races. Il demandait d’abandonner les pratiques obscurantistes, 
                  les fétiches, la magie, les idoles et suivre uniquement 
                  le Seigneur Jésus Christ.  
                  La parole pénétrante de Papa Simon Kimbangu était 
                  puissante et les populations croyaient et appliquaient ses enseignements. 
                  La foi en Jésus Christ grandissait parmi les Africains. 
                  Ils ont vu et assimilé plus, à travers le bref 
                  ministère de Papa Simon Kimbangu qu’à travers 
                  des siècles d’enseignements scandaleux par les 
                  missionnaires européens. 
                  Les populations africaines étaient devenues pleines d’espoir 
                  et plusieurs d’entre eux avaient abandonné les 
                  vieilles pratiques pour suivre la voie de Jésus Christ 
                  que recommandait Papa Simon Kimbangu. Le succès de Papa 
                  Simon Kimbangu était manifeste et chacun voulait le voir 
                  et l’entendre. Les routes vers Nkamba étaient, 
                  alors toujours combles de monde venant de partout. La conséquence 
                  de ce succès n’allait pas tarder.  
                  En effet, les missionnaires religieux européens et autres 
                  locaux ne pouvaient pas faire ce que réalisait brillamment 
                  Papa Simon Kimbangu. Ils en étaient très jaloux, 
                  très complexés, gênés, embarrassés 
                  et cherchaient par tous les moyens à faire arrêter 
                  Papa Simon Kimbangu, espérant ainsi “tuer le poussin 
                  dans l’œuf”.  
                  Toutefois, certains missionnaires européens reconnurent 
                  aussi dans leur fort intérieur que la mission de Papa 
                  Simon Kimbangu venait de Dieu. Par exemple, aux conférences 
                  de Thysville de cette époque, une missionnaire, Madame 
                  Fredericksen affirma avec courage que « les miracles de 
                  Simon Kimbangu étaient tout ce qu’il y avait de 
                  plus vrai et qu’il n’était pas prévu 
                  par la Bible que Dieu ou son envoyé devait nécessairement 
                  être blanc » (L’histoire du Kimbanguisme, 
                  p.46) 
                  C’est donc dans un contexte de chasse à l’homme 
                  que vint le mois de juin 1921. Face aux appels pressants, surtout 
                  du clergé catholique d’intervenir en urgence, l’administrateur 
                  du Territoire de Thysville (dont dépendait Nkamba), Mr 
                  Georges Léon Morel décida de suivre de très 
                  près Simon Kimbangu et ses activités à 
                  Nkamba. Il s’y rendit d’ailleurs dès le 11 
                  mai 1921. Le 1er juin 1921, au cours de la conférence 
                  de Thysville, présidée par Mr Morel, ordre fut 
                  donné de procéder à l’arrestation 
                  de Simon Kimbangu et de déclencher les persécutions 
                  anti-Kimbanguistes. Le Commissaire du District du Bas Congo 
                  intima alors l’ordre à Mr Morel de descendre à 
                  Nkamba arrêter Simon Kimbangu et ses disciples. 
                  Quand la nouvelle de l’arrivée de Mr Morel parvint 
                  à Nkamba, Simon Kimbangu dit à la foule : « 
                  Que tous ceux qui ont peur s’en aillent et que fassent 
                  de même ceux qui ne peuvent rester sans répondre 
                  par la violence à la violence. N’usez pas de la 
                  force, même lorsque je serai brutalisé ». 
                  Certaines personnes se retirèrent, mais ceux qui sont 
                  restés furent plus nombreux. (H.K., p.71) 
                  Selon des témoignages Kimbanguistes, Papa Simon Kimbangu 
                  rassembla ses disciples pour des prières profondes sur 
                  la colline de Nkamba, afin d’implorer la miséricorde 
                  divine. Ainsi, suivant ces témoignages, le 5 juin 1921 
                  (au moment où Mr Morel et ses soldats étaient 
                  en route vers Nkamba), Papa Simon Kimbangu et ses disciples 
                  priaient sur la colline. Pour conforter ses disciples, Papa 
                  Simon Kimbangu à travers sa puissante prière fit 
                  voir la béatitude céleste au groupe en prière. 
                  Alors, le ciel s’ouvrit et tous purent voir la vie céleste; 
                  la fanfare céleste y jouait des mélodies symphoniques 
                  angéliques. Cette merveilleuse Fanfare céleste 
                  avait des aspects comparables a l’actuelle Fanfare Kimbanguiste 
                  (FAKI). Tombée très amoureuse de cette vie céleste 
                  et ne voulant pas rater la béatitude vécue, une 
                  des disciples, Thérèse Mbonga avait demandé 
                  à Papa Simon Kimbangu l’autorisation d’entrer 
                  le plus tôt possible au ciel. Maman Thérèse 
                  Mbonga mourut deux mois après, le 19 août 1921, 
                  suite aux sévices fortement exercés sur elle par 
                  les soldats belges, dans la prison de Thysville. Elle fut inhumée 
                  dans son village natal de Kinkewa ... 
                   
                  Il sied de noter que la journée 
                  du 6 juin est désormais dédiée à 
                  la FAKI et aux surveillants Kimbanguistes. 
                    
                   Le 6 juin 1921, Mr Morel arriva 
                  à Nkamba peu après midi, avec une escorte de 24 
                  soldats et l’interprète Lundoloka (H.K., p.70). 
                  Le but ultime fut d’arrêter Simon Kimbangu et ses 
                  disciples. 
                  Cependant, ce jour du 6 juin 1921, Dieu montra, à Nkamba 
                  Jérusalem, aux humains sa puissance et sa force irrésistible. 
                  Au moment de l’envahissement de la cité sainte 
                  par les soldats belges, en vue d’arrêter Simon Kimbangu 
                  et sa famille, ceux-ci furent miraculeusement sauvés 
                  par Dieu.  
                  Voici comment : 
                  Face au défi majeur des militaires colons, Papa Simon 
                  Kimbangu poussa un grand cri, pour faire appel au Christ; ce 
                  grand cri, entendu de partout le 6 juin 1921, symbolise aujourd’hui 
                  le grondement musical frénétique et régulier 
                  de la Fanfare Kimbanguiste à la cité sainte. 
                  Ainsi, après son cri strident et grâce à 
                  son don divin d’omniprésence (ubiquité), 
                  Simon Kimbangu rejoignit son épouse et leurs enfants, 
                  et en quelques secondes seulement, ils furent tous transportés 
                  spirituellement (déplacement spirituel) de Nkamba Jérusalem 
                  à N’dimba Nkenge (ou M’buki), lieu paisible 
                  et sûr pour le refuge du foyer Simon Kimbangu. Dans une 
                  grotte constituée de gros rochers, haut-perchés, 
                  Maman Muilu et les enfants restèrent en paix, sous la 
                  protection du Dieu vivant. 
                  Papa Simon Kimbangu revint à Nkamba Jérusalem, 
                  après une fraction de minutes pour conduire son peuple. 
                  Sur place, il eut une échauffourée avec les soldats 
                  belges.  
                  Sur ordre de Mr Morel, les soldats s’emparèrent 
                  de Papa Simon Kimbangu et se mirent à le battre à 
                  coups de crosse de leurs fusils. Aussitôt, au milieu de 
                  cris et pleurs de la foule se dégagèrent quelques 
                  personnes pour arracher Simon Kimbangu des mains des soldats. 
                   
                  Certaines personnes rompirent la consigne de non-violence, lancée 
                  auparavant par Papa Simon Kimbangu. Des pierres furent alors 
                  lancées contre les soldats qui réagirent aussitôt, 
                  en utilisant leurs fusils: un enfant fut tué et d’autres 
                  personnes blessées. 
                   
                  Quant à Simon Kimbangu, il fut libéré par 
                  un ange de Dieu, suivant le récit de Papa Simon Kimbangu 
                  lui-même: « Au moment où les soldats de Morel 
                  qui s’emparèrent de moi m’enfermèrent 
                  dans une maison devant laquelle ils montaient la garde, l’Esprit 
                  m’ordonna de fuir. J’ouvris la porte et m’en 
                  allai parmi les hommes de la garde. Mais un soldat m’aperçut 
                  alors que je m’éloignais de la maison. Il mit la 
                  main sur moi et un de ses camarades vint lui prêter main 
                  forte. Ils me tinrent couché par terre, tandis que l’un 
                  ordonna à l’autre de me poignarder. Mais voici 
                  qu’apparut un homme que je ne connaissais pas et qui se 
                  mit à frapper les soldats du plat de la main et les fit 
                  tomber à terre. Je me relevai instantanément, 
                  pris la fuite et me cachai dans les hautes herbes, tenant à 
                  la main le livre des « Psaumes de David. » En courant, 
                  je tombai dans un étang marécageux, mais lorsque 
                  j’en sortis, je m’aperçu que le livre était 
                  parfaitement sec. » (La Passion de Simon Kimbangu, Jules 
                  Chomé, Editions Présence Africaine, p.39-40) 
                   
                  Au fait, selon les témoignages dignes de foi, il s’agissait 
                  d’un ange de Dieu, sortit d’un arbre (Nsafu), et 
                  venu libérer Simon Kimbangu qui s’échappa 
                  ensuite vers Nkendolo. Plusieurs Kimbanguistes s’échappèrent 
                  aussi et rejoignirent, plus tard, Papa Simon Kimbangu à 
                  Mbanza Nsanda, d’où ce dernier continua son puissant 
                  ministère dans la contrée. Les collaborateurs 
                  sacerdotaux André Mbaki, Pierre Ndangi et Thérèse 
                  Mbonga furent arrêtés le 6 juin 1921, Mikala Mandombe 
                  parvint à s’enfuir. 
                   
                   Les colons belges, alors imbibés 
                  d’une haine terrible, se mirent immédiatement à 
                  brutaliser sauvagement la population, à saccager et piller 
                  tout à Nkamba Jérusalem.  
                  Papa Simon Kimbangu suivait depuis la colline de Nkendolo tout 
                  ce qui se passait à Nkamba Jérusalem. 
                  Mr Morel passa la nuit du lundi 6 juin 1921 à Nkamba 
                  Jérusalem et rentra le lendemain matin à Thysville. 
                  Nkamba Jérusalem resta sous occupation par de crapuleux 
                  soldats, véritables bandits de grand chemin. 
                  Le missionnaire européen, Rév. Jennings décrit 
                  des cas de viol, de vol crapuleux et de profanation des lieux 
                  de culte par les soldats coloniaux de Mr Morel dans un rapport 
                  dont les extraits sont publiés dans « L’histoire 
                  du Kimbanguisme » à la page 74. 
                    
                  Naissance de la cité 
                  résidentielle de Nkendolo 
                   
                  Depuis la nuit des temps, la colline Nkendolo existe. Cette 
                  colline abrite la tombe de la défunte mère biologique 
                  de Maman Muilu Marie Kiawanga, épouse de papa Simon Kimbangu. 
                   
                  La cité résidentielle vit le jour, 80 ans plus 
                  tard, au cours de l’année du 1er Jubilée 
                  de Papa Simon Kimbangu et première année du millénaire 
                  du saint Esprit. Ce fut dans des circonstances tout à 
                  fait particulières. Ci dessous, le récit de l’auteur 
                  de ces lignes, témoin oculaire de cet événement 
                  historique. 
                  Le cri strident de Simon Kimbangu en rappel des prières 
                  au Seigneur avait permis à la famille Kimbangu d’être 
                  sécurisée à N’dimba Nkenge et à 
                  Simon Kimbangu lui-même d’être en liberté 
                  à Nkendolo. Le peuple ayant rompu la consigne de non-violence 
                  avait subi quelques conséquences, liées à 
                  leur propre insoumission à l’ordre donné. 
                   
                   La cité résidentielle 
                  de Nkendolo est née, suite à la demande sincère 
                  et aux lamentations exprimées par la délégation 
                  d’Africains-Américains, arrivée à 
                  Nkamba Jérusalem le 11 octobre 2000, dans le cadre de 
                  la Prophétie de Papa Simon Kimbangu, sur le retour à 
                  la mère patrie des descendants africains de la Diaspora. 
                  Comment ? 
                   
                  Après plusieurs rencontres entre Africains et Africains-Américains 
                  dans le cadre multiforme de sommets et conférences internationales, 
                  un projet spécifique, appelé « Prophecy 
                  Tour to Nkamba Jérusalem » eut un échos 
                  favorable aux USA, notamment auprès des Africains Américains. 
                  Un site à ce propos fut installé sur Internet 
                  en 1999 et 2000, chacun put s’informer librement. Au moment 
                  de lancer le premier voyage des Africains-Américains 
                  à Nkamba Jérusalem, des tensions diplomatiques 
                  passagères entre les USA et la RDC, durant les mois d’août 
                  –septembre 2000 créèrent un climat difficile. 
                  Avec la persistance et la foi en Dieu, le planning global avait 
                  alors tenu bon.  
                  Mais, une semaine avant octobre 2000, certains Kimbanguistes 
                  bien connus et en mal de vision appropriée, faillirent 
                  faire échouer la mission de Dieu. Chacun d’eux 
                  peut se reconnaître à travers les actes posés 
                  que nous ne dévoilons pas ici, à dessein. La guidance 
                  de S.E. Dialungana Kiangani avait, malgré tout remis 
                  de l’ordre.  La 
                    1ère délégation conduite, par le frère 
                    Georges Harris arriva, le 5 octobre 2000 à Kinshasa 
                    et fut accueillie triomphalement par les Kimbanguistes. Le 
                    1er signe annonciateur des mystères de ce voyage fut 
                    la conversation du 6 octobre 2000 entre l’Africain-Américain, 
                    George Harris et Simon Kimbangu en personne, devant le grand 
                    poster placé dans la salle Muilu du Centre Kimbanguiste 
                    des Conférence de Kinshasa (CKCK). Au lieu du poster, 
                    c’est Simon Kimbangu en personne qui parlait à 
                    son fils perdu et retrouvé. Incroyable! Des questions 
                    étaient posées par le « poster » 
                    que l’auteur de ces écrits et l’assistance 
                    voyaient en face comme un simple poster. Seul Georges Harris 
                    entendait les questions posées et voyait Simon Kimbangu 
                    bouger à travers le poster; les réponses de 
                    George Harris étaient entendues par tous dans la salle. 
                    George Harris répondait en transpirant et en pleurant 
                    à haute voix. Papa Charles Kisolokele Diangienda, présent 
                    dans l’immeuble avait d’ailleurs été 
                    sollicité, par la suite pour calmer fraternellement 
                    le sexagénaire.  
                  Le second temps mystérieux et fort 
                    fut l’accueil réservé par les fidèles 
                    Kimbanguistes, le dimanche suivant au Centre Kasa Vubu. Il 
                    n’ y avait plus de places vides au Centre d’accueil, 
                    les plus jeunes montaient même sur les arbres, les clôtures 
                    et les toits pour s’assurer que la Prophétie 
                    de Papa Simon Kimbangu venait d’être lancée. 
                  Le troisième temps mystérieux 
                    fut l’accueil à Nkamba Jérusalem, le 11 
                    octobre 2000. La 1ère rencontre entre le Chef spirituel 
                    et la délégation fut pathétique. Devant 
                    l’assistance ébahie, Georges Harris s’humilia 
                    immédiatement comme aucun visiteur ne l’avait 
                    jamais fait auparavant envers Papa Dialungana Kiangani: il 
                    embrassa longuement et tendrement les pieds du Christ Dialungana, 
                    prit ensuite le mouchoir des mains du médecin traitant 
                    du chef spirituel, Papa N’Zinga et se mit à essuyer 
                    le visage de Papa Dialungana Kiangani. Les gens n’en 
                    revenaient pas. 
                  Dans la dimension spirituelle, selon l’intéressé, 
                    il essuyait les larmes qu’il voyait, en répétant 
                    : « Ne pleurez pas, Papa, nous reviendrons. » 
                    Ces moments étaient véritablement fabuleux, 
                    pleins de paix, de joie et la cité sainte remplie d’Esprit 
                    de Dieu. Un sourire indescriptible aux lèvres, S.E 
                    Dialungana Kiangani déclara ce jour: « Les portes 
                    sont ouvertes, si les Africains Américains demandent 
                    sincèrement, Dieu leur accordera ce qu’ils demandent.» 
                  Un autre mystère : C’est à 
                    Nkamba même que nous avions appris, à travers 
                    la riche prédication du Rev. Wumba que l’arrivée 
                    de notre délégation s’était déroulée 
                    suivant les écrits bibliques, dans Lévitique 
                    25: 8-11 (Cf. notre article sur Nkamba Nouvelle Jérusalem, 
                    la merveilleuse cité de Dieu). 
                  La question du logement 
                    des Africains-Américains à Nkamba Jérusalem 
                    : 
                     
                    Au cours du banquet du 14 octobre 2000 en l’honneur 
                    de la délégation, Georges Harris annonça: 
                    « Ils avaient tué les corps, mais ils n’ont 
                    pas pu tuer nos Esprits. Les chansons Kimbanguistes que j’ai 
                    écoutées au Temple me rappellent le « 
                    Negro-spiritual. » L’Esprit que nous avons senti 
                    ici est le même aux USA. Nous reviendrons. Il y en aura 
                    500, 1000, 2000 et plus. Mais, êtes- vous prêts 
                    à nous accueillir ? Comment allez-vous nous loger ? 
                    Il faudra construire beaucoup de maisons pour nous loger tous. 
                    Le pourriez- vous ? »  
                    La réponse unanime de l’assistance fut : OUI… 
                    Ce OUI des fidèles Kimbanguistes fut un vrai devoir 
                    pour le chef spirituel, alors assis à table, devant 
                    sa résidence. La délégation était 
                    ensuite rentrée à Kinshasa. Avant de prendre 
                    son avion, George Harris exigea un nom. S.E. Dialungana Kiangani 
                    lui donna le nom de Diambu Dia Kiese et ce dernier fut accepté 
                    avec une joie profonde. 
                   Comme on peut le constater, la demande 
                  sur les logements fut formulée par George Harris et Dieu 
                  donna la réponse, sans tarder. 
                  En effet, après le départ de la délégation, 
                  conduite par Georges Diambu Dia Kiese, S.E. Dialungana Kiangani 
                  convoqua immédiatement une réunion, courant novembre 
                  2000 pour traiter de la question du logement des futurs membres 
                  des délégations d’Africains-Américains. 
                  L’auteur de ces écrits représentait la partie 
                  américaine. Le projet de la cité de Nkendolo était 
                  alors né. Une cité résidentielle de plus 
                  de 350 villas était conçue, de manière 
                  architecturale et le chef des travaux fut désigné. 
                  Des quotas par pays furent indiqués et des instructions 
                  urgentes précises données. Le chantier initial 
                  comprenait : 
                  
                     
                       
                          - 150 maisons de 3 chambres (450 chambres sur 97 
                            m2) 
                            - 40 maisons de 2 chambres (80 chambres sur 71.25 
                            m2) 
                            - 36 maisons de 2 Chambres, haut standing (76 chambres 
                            sur 117 m2) 
                            - 100 maisons de 4 chambres (400 chambres sur 116 
                            m2) 
                            - 2 restaurants communs (240 m2 de 200 places assises) 
                            - 4 restaurants (374 m2 de 480 places assises) 
                            - 2 restaurants (676 m2 de 400 places assises) 
                            - Infrastructures de base (routes d’accès, 
                            électricité et eau, assainissement, 
                            camions, tracteurs, et autres équipement) 
                            - L’Administration et la coordination du projet. 
                          | 
                     
                   
                   Le 16 Janvier 2001, la première 
                  pierre de la cité de Nkendolo fut posée par Papa 
                  Dialungana Kiangani Salomon. 
                  Le 7 avril 2001, la 3è délégation d’Africains-Américains 
                  visita le chantier de Nkendolo et chacun avait pu participer, 
                  ce jour aux différents travaux: peinture des murs, fabrique 
                  du béton armé, des briques en terre stabilisée, 
                  etc. La visite suivante sur le site de Nkendolo, avant le retour 
                  des Africains-Americains sur Kinshasa, se passa sous une pluie 
                  battante en mixage avec un soleil brillant, le tout au milieu 
                  de la musique envoutante du Groupe Guitariste Kimbanguiste (GGKI). 
                  A cet instant, nous avions vu dans le ciel un grand « 
                  V », couleur or pur. Tout le monde cria : « Victory 
                  ! » C’est donc victorieusement, que nous avions 
                  repris le chemin de retour sur Kinshasa.  
                  Le 7 juin 2001, une 4è délégation d’Africains-Américains 
                  était venue à Nkamba, précisément 
                  pour demander la terre afin de construire une maison d’habitation 
                  pour Dr Joyce. Cette dernière repartait prendre ses affaires 
                  en Californie pour rentrer vivre au Congo. Cela fut chose faite, 
                  depuis l’année 2002. Une maison d’habitation 
                  à Nkendolo fut accordée à Dr Joyce qui 
                  y habita, avant de décider librement de repartir vivre 
                  à Kinshasa, grande agglomération urbaine. 
                   
                  Le 12 octobre 2001, vingt maisons, construites sur fonds propres 
                  de l’église Kimbanguiste furent inaugurées 
                  en présence de la 5 è délégation 
                  d’Africains-Américains, venus participer à 
                  la célébration du 1er Jubilé de Papa Simon 
                  Kimbangu. 
                  Le 6 avril 2002, les membres de la 6è délégation 
                  furent tous logés, pour la 1ère fois à 
                  la cité de Nkendolo, dédiée aux Africains-Américains. 
                  En mars 2003, durant son séjour historique de trois jours 
                  à Nkamba Nouvelle Jérusalem, 
                  le Président Joseph Kabila de la RDC fut logé, 
                  lui aussi à la cité de Nkendolo.  Aujourd’hui, 
                    Nkendolo est devenue une cité internationale cosmopolite, 
                    capable de loger des hôtes de marques qui défilent 
                    chaque année à Nkamba Jérusalem. Nkendolo 
                    est une cité de promesses spirituelles qu’il 
                    faudrait achever de construire, car Papa Dialungana Kiangani 
                    Salomon avait averti dès le 7 juin 2001 : « La 
                    finition de Nkendolo mettra fin à nos souffrances ». 
                    Un réel défi qu’il convient de relever! 
                   
                  (1) Article du Rev. Basile 
                  AKIELE   | 
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