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Nkamba, la cité sainte du kimbanguisme
 
La Cité résidentielle de Nkendolo (1)


Préambule

« De son vivant, Simon Kimbangu avait compris que les évènements qui venaient de le placer au centre de l’actualité devaient être racontés par les Kimbanguistes, si l’on voulait en maintenir l’intégrité ». (L’Histoire du Kimbanguisme « H.K. », p.7)
C’est pourquoi, S.E. Diangienda Kuntima nous interpelle : « L’histoire du Kimbanguisme est riche et complexe; il revient aux spécialistes de compléter le récit, maintenant que les archives Kimbanguistes vont livrer leur secret »(H.K., p.8-9)
Enfin, Papa Diangienda Kuntima attirait souvent notre attention pour dire que « les Kimbanguistes que nous sommes devons beaucoup apprendre sur Papa Simon Kimbangu et toute son œuvre afin que nous écrivions l’histoire du Kimbanguisme car nous en sommes et serons les seuls vrais témoins » (www.kimbanguisme.net)

C’est dans ce cadre que nous allons ci-dessous présenter en bref l’historique de la cité de Nkendolo, à Nkamba Nouvelle Jérusalem. Située sur l’une des collines voisines à Ngombe Kinsuka, la cité de Nkendolo est l’une des communautés de base qui entourent la cité sainte de Nkamba Jérusalem. Ces communautés de base sont : Weno, Camp- Fuma, Camp-Maçons, Camp-Professeurs, le Collège Kisolokele Lukelo Charles, Mi N’tinu (La Maison des rois), Kipaku, Ngombe-Kinsuka et Nkendolo. Chacune des ces communautés de base possède une histoire riche d’évènements. Nkendolo a une histoire passionnante, liée aux évènements du 6 juin 1921 à Nkamba Jérusalem et à la prophétie de Papa Simon Kimbangu sur le retour des Africains-Américains en Afrique.

Papa Simon Kimbangu à Nkendolo, le 6 juin 1921

Tout commence avec l’appel du Christ qui demanda fermement à Papa Simon Kimbangu de continuer son œuvre. Le 6 avril 1921 le puissant ministère de Papa Simon Kimbangu démarra de manière forte par la guérison miraculeuse de l’agonisante Nkiantondo à Ngombe Kinsuka.
Durant son ministère, Papa Simon Kimbangu avait guéri toutes sortes de maladies au nom de Jésus Christ; il a rendu la vue aux aveugles, l’audition aux sourds, la voix aux muets, fait marcher les paralytiques, calmé et guéri les fous, ressuscité les morts.
Le cas de résurrection spectaculaire fut celui d’une jeune fille appelée Dina, d’environs 15 ans, morte dans le village de Tumba, depuis trois jours. Devant le corps de la jeune fille, Papa Simon Kimbangu à travers sa prière s’écria: « Dina, au nom de Jésus-Christ, ressuscite ».(H.K., p.33). Le corps déjà en décomposition très avancée revint à la vie, comme celui de Lazare ressuscité par Jésus Christ. Dina ouvrit les yeux et se leva aussitôt. C’était l’explosion de joie. Dina a vécu longtemps après, s’était mariée et a eu des enfants, encore en vie au Congo Kinshasa.

L’œuvre et les actions de Papa Simon Kimbangu furent très puissantes. Ses contemporains avaient peur, le pouvoir colonial belge tremblait dans son fort intérieur. Et pourtant, Papa Simon Kimbangu prêchait l’amour, le respect des lois divines, le travail bien fait, la paix, la non violence permanente, la justice, l’égalité des races. Il demandait d’abandonner les pratiques obscurantistes, les fétiches, la magie, les idoles et suivre uniquement le Seigneur Jésus Christ.
La parole pénétrante de Papa Simon Kimbangu était puissante et les populations croyaient et appliquaient ses enseignements. La foi en Jésus Christ grandissait parmi les Africains. Ils ont vu et assimilé plus, à travers le bref ministère de Papa Simon Kimbangu qu’à travers des siècles d’enseignements scandaleux par les missionnaires européens.
Les populations africaines étaient devenues pleines d’espoir et plusieurs d’entre eux avaient abandonné les vieilles pratiques pour suivre la voie de Jésus Christ que recommandait Papa Simon Kimbangu. Le succès de Papa Simon Kimbangu était manifeste et chacun voulait le voir et l’entendre. Les routes vers Nkamba étaient, alors toujours combles de monde venant de partout. La conséquence de ce succès n’allait pas tarder.
En effet, les missionnaires religieux européens et autres locaux ne pouvaient pas faire ce que réalisait brillamment Papa Simon Kimbangu. Ils en étaient très jaloux, très complexés, gênés, embarrassés et cherchaient par tous les moyens à faire arrêter Papa Simon Kimbangu, espérant ainsi “tuer le poussin dans l’œuf”.
Toutefois, certains missionnaires européens reconnurent aussi dans leur fort intérieur que la mission de Papa Simon Kimbangu venait de Dieu. Par exemple, aux conférences de Thysville de cette époque, une missionnaire, Madame Fredericksen affirma avec courage que « les miracles de Simon Kimbangu étaient tout ce qu’il y avait de plus vrai et qu’il n’était pas prévu par la Bible que Dieu ou son envoyé devait nécessairement être blanc » (L’histoire du Kimbanguisme, p.46)
C’est donc dans un contexte de chasse à l’homme que vint le mois de juin 1921. Face aux appels pressants, surtout du clergé catholique d’intervenir en urgence, l’administrateur du Territoire de Thysville (dont dépendait Nkamba), Mr Georges Léon Morel décida de suivre de très près Simon Kimbangu et ses activités à Nkamba. Il s’y rendit d’ailleurs dès le 11 mai 1921. Le 1er juin 1921, au cours de la conférence de Thysville, présidée par Mr Morel, ordre fut donné de procéder à l’arrestation de Simon Kimbangu et de déclencher les persécutions anti-Kimbanguistes. Le Commissaire du District du Bas Congo intima alors l’ordre à Mr Morel de descendre à Nkamba arrêter Simon Kimbangu et ses disciples.
Quand la nouvelle de l’arrivée de Mr Morel parvint à Nkamba, Simon Kimbangu dit à la foule : « Que tous ceux qui ont peur s’en aillent et que fassent de même ceux qui ne peuvent rester sans répondre par la violence à la violence. N’usez pas de la force, même lorsque je serai brutalisé ». Certaines personnes se retirèrent, mais ceux qui sont restés furent plus nombreux. (H.K., p.71)
Selon des témoignages Kimbanguistes, Papa Simon Kimbangu rassembla ses disciples pour des prières profondes sur la colline de Nkamba, afin d’implorer la miséricorde divine. Ainsi, suivant ces témoignages, le 5 juin 1921 (au moment où Mr Morel et ses soldats étaient en route vers Nkamba), Papa Simon Kimbangu et ses disciples priaient sur la colline. Pour conforter ses disciples, Papa Simon Kimbangu à travers sa puissante prière fit voir la béatitude céleste au groupe en prière.
Alors, le ciel s’ouvrit et tous purent voir la vie céleste; la fanfare céleste y jouait des mélodies symphoniques angéliques. Cette merveilleuse Fanfare céleste avait des aspects comparables a l’actuelle Fanfare Kimbanguiste (FAKI). Tombée très amoureuse de cette vie céleste et ne voulant pas rater la béatitude vécue, une des disciples, Thérèse Mbonga avait demandé à Papa Simon Kimbangu l’autorisation d’entrer le plus tôt possible au ciel. Maman Thérèse Mbonga mourut deux mois après, le 19 août 1921, suite aux sévices fortement exercés sur elle par les soldats belges, dans la prison de Thysville. Elle fut inhumée dans son village natal de Kinkewa ...

Il sied de noter que la journée du 6 juin est désormais dédiée à la FAKI et aux surveillants Kimbanguistes.

Le 6 juin 1921, Mr Morel arriva à Nkamba peu après midi, avec une escorte de 24 soldats et l’interprète Lundoloka (H.K., p.70). Le but ultime fut d’arrêter Simon Kimbangu et ses disciples.
Cependant, ce jour du 6 juin 1921, Dieu montra, à Nkamba Jérusalem, aux humains sa puissance et sa force irrésistible. Au moment de l’envahissement de la cité sainte par les soldats belges, en vue d’arrêter Simon Kimbangu et sa famille, ceux-ci furent miraculeusement sauvés par Dieu.
Voici comment :
Face au défi majeur des militaires colons, Papa Simon Kimbangu poussa un grand cri, pour faire appel au Christ; ce grand cri, entendu de partout le 6 juin 1921, symbolise aujourd’hui le grondement musical frénétique et régulier de la Fanfare Kimbanguiste à la cité sainte.
Ainsi, après son cri strident et grâce à son don divin d’omniprésence (ubiquité), Simon Kimbangu rejoignit son épouse et leurs enfants, et en quelques secondes seulement, ils furent tous transportés spirituellement (déplacement spirituel) de Nkamba Jérusalem à N’dimba Nkenge (ou M’buki), lieu paisible et sûr pour le refuge du foyer Simon Kimbangu. Dans une grotte constituée de gros rochers, haut-perchés, Maman Muilu et les enfants restèrent en paix, sous la protection du Dieu vivant.
Papa Simon Kimbangu revint à Nkamba Jérusalem, après une fraction de minutes pour conduire son peuple. Sur place, il eut une échauffourée avec les soldats belges.
Sur ordre de Mr Morel, les soldats s’emparèrent de Papa Simon Kimbangu et se mirent à le battre à coups de crosse de leurs fusils. Aussitôt, au milieu de cris et pleurs de la foule se dégagèrent quelques personnes pour arracher Simon Kimbangu des mains des soldats.
Certaines personnes rompirent la consigne de non-violence, lancée auparavant par Papa Simon Kimbangu. Des pierres furent alors lancées contre les soldats qui réagirent aussitôt, en utilisant leurs fusils: un enfant fut tué et d’autres personnes blessées.

Quant à Simon Kimbangu, il fut libéré par un ange de Dieu, suivant le récit de Papa Simon Kimbangu lui-même: « Au moment où les soldats de Morel qui s’emparèrent de moi m’enfermèrent dans une maison devant laquelle ils montaient la garde, l’Esprit m’ordonna de fuir. J’ouvris la porte et m’en allai parmi les hommes de la garde. Mais un soldat m’aperçut alors que je m’éloignais de la maison. Il mit la main sur moi et un de ses camarades vint lui prêter main forte. Ils me tinrent couché par terre, tandis que l’un ordonna à l’autre de me poignarder. Mais voici qu’apparut un homme que je ne connaissais pas et qui se mit à frapper les soldats du plat de la main et les fit tomber à terre. Je me relevai instantanément, pris la fuite et me cachai dans les hautes herbes, tenant à la main le livre des « Psaumes de David. » En courant, je tombai dans un étang marécageux, mais lorsque j’en sortis, je m’aperçu que le livre était parfaitement sec. » (La Passion de Simon Kimbangu, Jules Chomé, Editions Présence Africaine, p.39-40)

Au fait, selon les témoignages dignes de foi, il s’agissait d’un ange de Dieu, sortit d’un arbre (Nsafu), et venu libérer Simon Kimbangu qui s’échappa ensuite vers Nkendolo. Plusieurs Kimbanguistes s’échappèrent aussi et rejoignirent, plus tard, Papa Simon Kimbangu à Mbanza Nsanda, d’où ce dernier continua son puissant ministère dans la contrée. Les collaborateurs sacerdotaux André Mbaki, Pierre Ndangi et Thérèse Mbonga furent arrêtés le 6 juin 1921, Mikala Mandombe parvint à s’enfuir.

Les colons belges, alors imbibés d’une haine terrible, se mirent immédiatement à brutaliser sauvagement la population, à saccager et piller tout à Nkamba Jérusalem.
Papa Simon Kimbangu suivait depuis la colline de Nkendolo tout ce qui se passait à Nkamba Jérusalem.
Mr Morel passa la nuit du lundi 6 juin 1921 à Nkamba Jérusalem et rentra le lendemain matin à Thysville. Nkamba Jérusalem resta sous occupation par de crapuleux soldats, véritables bandits de grand chemin.
Le missionnaire européen, Rév. Jennings décrit des cas de viol, de vol crapuleux et de profanation des lieux de culte par les soldats coloniaux de Mr Morel dans un rapport dont les extraits sont publiés dans « L’histoire du Kimbanguisme » à la page 74.

Naissance de la cité résidentielle de Nkendolo

Depuis la nuit des temps, la colline Nkendolo existe. Cette colline abrite la tombe de la défunte mère biologique de Maman Muilu Marie Kiawanga, épouse de papa Simon Kimbangu.
La cité résidentielle vit le jour, 80 ans plus tard, au cours de l’année du 1er Jubilée de Papa Simon Kimbangu et première année du millénaire du saint Esprit. Ce fut dans des circonstances tout à fait particulières. Ci dessous, le récit de l’auteur de ces lignes, témoin oculaire de cet événement historique.
Le cri strident de Simon Kimbangu en rappel des prières au Seigneur avait permis à la famille Kimbangu d’être sécurisée à N’dimba Nkenge et à Simon Kimbangu lui-même d’être en liberté à Nkendolo. Le peuple ayant rompu la consigne de non-violence avait subi quelques conséquences, liées à leur propre insoumission à l’ordre donné.

La cité résidentielle de Nkendolo est née, suite à la demande sincère et aux lamentations exprimées par la délégation d’Africains-Américains, arrivée à Nkamba Jérusalem le 11 octobre 2000, dans le cadre de la Prophétie de Papa Simon Kimbangu, sur le retour à la mère patrie des descendants africains de la Diaspora. Comment ?

Après plusieurs rencontres entre Africains et Africains-Américains dans le cadre multiforme de sommets et conférences internationales, un projet spécifique, appelé « Prophecy Tour to Nkamba Jérusalem » eut un échos favorable aux USA, notamment auprès des Africains Américains. Un site à ce propos fut installé sur Internet en 1999 et 2000, chacun put s’informer librement. Au moment de lancer le premier voyage des Africains-Américains à Nkamba Jérusalem, des tensions diplomatiques passagères entre les USA et la RDC, durant les mois d’août –septembre 2000 créèrent un climat difficile. Avec la persistance et la foi en Dieu, le planning global avait alors tenu bon.
Mais, une semaine avant octobre 2000, certains Kimbanguistes bien connus et en mal de vision appropriée, faillirent faire échouer la mission de Dieu. Chacun d’eux peut se reconnaître à travers les actes posés que nous ne dévoilons pas ici, à dessein. La guidance de S.E. Dialungana Kiangani avait, malgré tout remis de l’ordre.

La 1ère délégation conduite, par le frère Georges Harris arriva, le 5 octobre 2000 à Kinshasa et fut accueillie triomphalement par les Kimbanguistes. Le 1er signe annonciateur des mystères de ce voyage fut la conversation du 6 octobre 2000 entre l’Africain-Américain, George Harris et Simon Kimbangu en personne, devant le grand poster placé dans la salle Muilu du Centre Kimbanguiste des Conférence de Kinshasa (CKCK). Au lieu du poster, c’est Simon Kimbangu en personne qui parlait à son fils perdu et retrouvé. Incroyable! Des questions étaient posées par le « poster » que l’auteur de ces écrits et l’assistance voyaient en face comme un simple poster. Seul Georges Harris entendait les questions posées et voyait Simon Kimbangu bouger à travers le poster; les réponses de George Harris étaient entendues par tous dans la salle. George Harris répondait en transpirant et en pleurant à haute voix. Papa Charles Kisolokele Diangienda, présent dans l’immeuble avait d’ailleurs été sollicité, par la suite pour calmer fraternellement le sexagénaire.

Le second temps mystérieux et fort fut l’accueil réservé par les fidèles Kimbanguistes, le dimanche suivant au Centre Kasa Vubu. Il n’ y avait plus de places vides au Centre d’accueil, les plus jeunes montaient même sur les arbres, les clôtures et les toits pour s’assurer que la Prophétie de Papa Simon Kimbangu venait d’être lancée.

Le troisième temps mystérieux fut l’accueil à Nkamba Jérusalem, le 11 octobre 2000. La 1ère rencontre entre le Chef spirituel et la délégation fut pathétique. Devant l’assistance ébahie, Georges Harris s’humilia immédiatement comme aucun visiteur ne l’avait jamais fait auparavant envers Papa Dialungana Kiangani: il embrassa longuement et tendrement les pieds du Christ Dialungana, prit ensuite le mouchoir des mains du médecin traitant du chef spirituel, Papa N’Zinga et se mit à essuyer le visage de Papa Dialungana Kiangani. Les gens n’en revenaient pas.

Dans la dimension spirituelle, selon l’intéressé, il essuyait les larmes qu’il voyait, en répétant : « Ne pleurez pas, Papa, nous reviendrons. » Ces moments étaient véritablement fabuleux, pleins de paix, de joie et la cité sainte remplie d’Esprit de Dieu. Un sourire indescriptible aux lèvres, S.E Dialungana Kiangani déclara ce jour: « Les portes sont ouvertes, si les Africains Américains demandent sincèrement, Dieu leur accordera ce qu’ils demandent.»

Un autre mystère : C’est à Nkamba même que nous avions appris, à travers la riche prédication du Rev. Wumba que l’arrivée de notre délégation s’était déroulée suivant les écrits bibliques, dans Lévitique 25: 8-11 (Cf. notre article sur Nkamba Nouvelle Jérusalem, la merveilleuse cité de Dieu).

La question du logement des Africains-Américains à Nkamba Jérusalem :

Au cours du banquet du 14 octobre 2000 en l’honneur de la délégation, Georges Harris annonça: « Ils avaient tué les corps, mais ils n’ont pas pu tuer nos Esprits. Les chansons Kimbanguistes que j’ai écoutées au Temple me rappellent le « Negro-spiritual. » L’Esprit que nous avons senti ici est le même aux USA. Nous reviendrons. Il y en aura 500, 1000, 2000 et plus. Mais, êtes- vous prêts à nous accueillir ? Comment allez-vous nous loger ? Il faudra construire beaucoup de maisons pour nous loger tous. Le pourriez- vous ? »
La réponse unanime de l’assistance fut : OUI…
Ce OUI des fidèles Kimbanguistes fut un vrai devoir pour le chef spirituel, alors assis à table, devant sa résidence. La délégation était ensuite rentrée à Kinshasa. Avant de prendre son avion, George Harris exigea un nom. S.E. Dialungana Kiangani lui donna le nom de Diambu Dia Kiese et ce dernier fut accepté avec une joie profonde.

Comme on peut le constater, la demande sur les logements fut formulée par George Harris et Dieu donna la réponse, sans tarder.
En effet, après le départ de la délégation, conduite par Georges Diambu Dia Kiese, S.E. Dialungana Kiangani convoqua immédiatement une réunion, courant novembre 2000 pour traiter de la question du logement des futurs membres des délégations d’Africains-Américains. L’auteur de ces écrits représentait la partie américaine. Le projet de la cité de Nkendolo était alors né. Une cité résidentielle de plus de 350 villas était conçue, de manière architecturale et le chef des travaux fut désigné. Des quotas par pays furent indiqués et des instructions urgentes précises données. Le chantier initial comprenait :

- 150 maisons de 3 chambres (450 chambres sur 97 m2)
- 40 maisons de 2 chambres (80 chambres sur 71.25 m2)
- 36 maisons de 2 Chambres, haut standing (76 chambres sur 117 m2)
- 100 maisons de 4 chambres (400 chambres sur 116 m2)
- 2 restaurants communs (240 m2 de 200 places assises)
- 4 restaurants (374 m2 de 480 places assises)
- 2 restaurants (676 m2 de 400 places assises)
- Infrastructures de base (routes d’accès, électricité et eau, assainissement, camions, tracteurs, et autres équipement)
- L’Administration et la coordination du projet.

Le 16 Janvier 2001, la première pierre de la cité de Nkendolo fut posée par Papa Dialungana Kiangani Salomon.
Le 7 avril 2001, la 3è délégation d’Africains-Américains visita le chantier de Nkendolo et chacun avait pu participer, ce jour aux différents travaux: peinture des murs, fabrique du béton armé, des briques en terre stabilisée, etc. La visite suivante sur le site de Nkendolo, avant le retour des Africains-Americains sur Kinshasa, se passa sous une pluie battante en mixage avec un soleil brillant, le tout au milieu de la musique envoutante du Groupe Guitariste Kimbanguiste (GGKI). A cet instant, nous avions vu dans le ciel un grand « V », couleur or pur. Tout le monde cria : « Victory ! » C’est donc victorieusement, que nous avions repris le chemin de retour sur Kinshasa.
Le 7 juin 2001, une 4è délégation d’Africains-Américains était venue à Nkamba, précisément pour demander la terre afin de construire une maison d’habitation pour Dr Joyce. Cette dernière repartait prendre ses affaires en Californie pour rentrer vivre au Congo. Cela fut chose faite, depuis l’année 2002. Une maison d’habitation à Nkendolo fut accordée à Dr Joyce qui y habita, avant de décider librement de repartir vivre à Kinshasa, grande agglomération urbaine.

Le 12 octobre 2001, vingt maisons, construites sur fonds propres de l’église Kimbanguiste furent inaugurées en présence de la 5 è délégation d’Africains-Américains, venus participer à la célébration du 1er Jubilé de Papa Simon Kimbangu.
Le 6 avril 2002, les membres de la 6è délégation furent tous logés, pour la 1ère fois à la cité de Nkendolo, dédiée aux Africains-Américains.
En mars 2003, durant son séjour historique de trois jours à Nkamba Nouvelle Jérusalem,
le Président Joseph Kabila de la RDC fut logé, lui aussi à la cité de Nkendolo.

Aujourd’hui, Nkendolo est devenue une cité internationale cosmopolite, capable de loger des hôtes de marques qui défilent chaque année à Nkamba Jérusalem. Nkendolo est une cité de promesses spirituelles qu’il faudrait achever de construire, car Papa Dialungana Kiangani Salomon avait averti dès le 7 juin 2001 : « La finition de Nkendolo mettra fin à nos souffrances ». Un réel défi qu’il convient de relever!


(1) Article du Rev. Basile AKIELE
 
     
 
 
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